> "Plus tard j'en aurai une grosse comme papa" : il n'est jamais trop tôt pour le sexisme

vendredi 25 juillet 2014

"Plus tard j'en aurai une grosse comme papa" : il n'est jamais trop tôt pour le sexisme



Récemment, je vous avais parlé ici des tétines sexys pour petites filles, des perruques pour bébé ou des bavoirs genrés ("Reine du shopping" pour elle et "Champion du Monde" pour lui).

Aujourd'hui, je découvre ces t-shirts genrés pour bébé qui cumulent mauvais goût et sexisme dès le berceau:


On attend la version enfant du pull "Salopette" de la marque Léon, dont la légende à l'époque sur le site était: “Femme méprisable, garce sans scrupules, aux mœurs corrompues et prête à tout pour réussir, avec, en général, une connotation sexuelle.”





5 commentaires:

  1. ces machins se vendent??? j'ai déjà vu des choses crades niveau marketing, mais là c'est même plus borderline, on dirait un truc à destination des pédophiles!! ils vont avoir un procès sur le dos dans pas longtemps à mon avis, et ils l'auront pas volé... complètement dingue

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  2. ben quoi ?

    j'comprends pas bien...

    moi quand j'étais petit, ben je rêvais secrètement d'avoir des chaussures à talons aiguilles hauts comme celles que planquait maman dans le fond d'une armoire et qui lui avaient servi en occasions mondaines, lors de ses fiançailles avec mon père. donc je me disais que moi aussi j'en aurai au moins une paire comme maman pour être aimé par papa...

    nan ?

    c'est pas ça ?

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    1. Tu captes rien. On parle de choses sérieuses! La culture du viol, le harcèlement de rue, ça te parle? Visiblement non. Et c'est bien ça le problème...

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    2. Sandra, connaissant Paul, son message est à prendre au 2ème degré!

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    3. ah, j'avais pas vu cette réaction.
      Merci Sophie.

      nan, mais, ce qui m'intéresserais c'est que la madame, là, décrive un peu ce qu'elle imagine à partir de ce commentaire, comment elle l'interprète, quels détails ou éléments elle relève et sont signifiants de quoi pour elle.

      quand on écrit un commentaire, le ton, ou la voix qu'on prend ne paraissent pas.
      et là, quand j'ai écrit ça, j'imaginais quelque chose, qui semble totalement étranger à l'univers de référence de la commentatrice. et c'est toujours à partir d'un univers de référence, ce qu'il y a dans cet univers, qu'on interprète ce qui vient.

      qu'est-ce qu'il y a dans son univers de référence ?

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