> Le point du mari : mythe ou journalisme au rabais?

mardi 25 mars 2014

Le point du mari : mythe ou journalisme au rabais?



C’est une grosse claque que j’ai reçue hier en voyant passer cet article du site 20 minutes sur Twitter :
« Point du mari, le mythe d’une chirurgie destinée à donner plus de plaisir aux hommes » (le titre a depuis été modifié).

En 3000 signes, le journaliste jette à la poubelle sans aucune nuance l’intégralité des témoignages de femmes, méprise leur souffrance et balaie d’un revers de main les descriptions pourtant circonstanciées des sages-femmes (si vous souhaitez en savoir plus, je vous renvoie vers le témoignage d’Agnès Ledig)

Un mythe. Du « délire ». La sage-femme « a dû sauter sur une plaisanterie pour écrire cela. C’est impossible ». « C’est farfelu ». « A moins d’avoir affaire à des «médecins déjantés».

Sur la base de quels témoignages contradictoires,  à partir de quelle enquête fouillée s’est donc basé le journaliste pour affirmer que le point du mari n’existe pas, qu’il est le fruit d’un délire collectif ? Sur le témoignages de 2 médecins.

Seulement 2 médecins. Dont l’un d’entre eux affirme sans ciller qu’il « faut le consentement éclairé des patientes pour opérer ». La vaste blague. Combien d’épisiotomies réalisées sans consentement (je suis là pour en témoigner), de touchers vaginaux sans permission, d’ocytocine injecté ou de poches des eaux percées au bon vouloir du praticien pour accélérer le travail ?

Ce médecin semble par ailleurs ignorer une pratique apparemment très répandue (et que l’on ne peut remettre en cause puisqu’ici ce sont des internes qui témoignent) : le toucher vaginal sous anesthésie. Ben quoi, faut bien que les futurs médecins se fassent la main ! Prévenir la patiente ? « Je pense qu'elle a pas besoin de le savoir ! ça va rien lui apporter à la patiente » explique cet interne. On en parle du consentement éclairé ?

Il est clair que, dès le départ, le journaliste avait une vision orientée et une connaissance très approximative de la problématique. Si Isabelle Alonso est décrite comme membre des chiennes de garde (alors qu’elle ne l’est plus depuis 2003, ce point a été corrigé depuis) et Agnès Ledig une ancienne sage-femme (elle l’est encore mais au diable la précision) « militante » c’est bien pour sous-entendre qu’il s’agit encore d’un délire de féministes.

D’ailleurs le journaliste a très vite mis en cause la crédibilité d’Agnès Ledig sur Twitter.


Peu de temps après la parution de l’article, beaucoup se sont émus du titre et de son contenu sur Twitter.

Ce qui a sans doute amené la rédaction de 20 minutes à demander des témoignages de femmes après coup. Comme si l’on décrétait « Les extra-terrestres n’existent pas. Si vous en en avez rencontré, merci de témoigner ».



En pointant l’absurdité de la démarche, je me suis vue octroyer une leçon de journalisme par l’auteur du papier.


On notera par ailleurs que dans son esprit « sage-femme » n’équivaut pas à spécialiste.

Depuis hier soir, 20 minutes a changé le titre (désormais « Le point du mari est-il un mythe ? ») et affirme chercher des témoignages « en même temps » que l’article (soit plusieurs heures après sa mise en ligne).


Pourquoi dans ce cas ne pas avoir attendu? Parce qu’il s’agissait avant tout de se positionner dans les premiers résultats de Google en étant le premier à réagir sur ce sujet qui « buzze ». Quitte à faire de la désinformation.

Ecrire d’abord et vérifier ensuite, une nouvelle conception du journalisme ?

Edit : des praticiens ou futurs praticiens témoignent de l'existence de cette pratique dans les commentaires de l'article et Agnès Ledig réagit également. Quant au journaliste, il est venu s'expliquer ici dans les commentaires du blog en m'accusant notamment d'être une jalouse désireuse de lui voler sa place. No comment.

49 commentaires:

  1. "on essaie de recueillir des témoignages de femmes concernés" ? Alors pourquoi ils demandent des témoignages à des femmes à qui on aurait proposé le point du mari... Il me semblait que le sujet de l'article initial était "des points du mari fait à des femmes sans leur consentements" ???
    Ils auraient pu lire les articles correctement avant de tweeter....

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    1. Le sujet initial était "le point du mari : le mythe d'une chirurgie ..."
      une vaste pantalonnade. Etayé sur des réactions de dénis médical parfaitement prévisibles.

      Et après ils demandent des témoignages, après avoir éreinté les femmes qui auraient pu témoigner. N'importe quoi.

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    2. La réponse de Florence Koenig confirme le scénario de la pseudo féministe moyenne. Grille de lecture : "Tout homme est prédateur, et on doit saisir chaque anecdote pour ajouter de l'eau à son moulin".

      Une rumeur fera l'affaire, et les avis contraires de seulement "2 médecins" (bah oui 2 hommes) relayés dans un article écrit par un journaliste (encore un homme, ça sent le complot!) ne vaut rien.

      Remarquons la dissymétrie : celui d'une *seule* sage femme, d'où tout démarre, vaut vérité. La logique pseudo féministe dans toute sa splendeur.

      S'ensuit la monté en pression traditionnelle : indignation, hurlement, pleurs! L'homme prédateur a encore tué!

      Décidément, le journaliste de 20minutes n'a aucune nuance! Hé bien, on la cherche aussi sur ce blog. L'approximation semble commune aux deux...

      Un seul point juste dans cet article : le délire de la pseudo féministe à l'oeuvre. Tout y est : syndrôme de persécution, délire paranoïaque...

      Quand comprendrez vous qu'agissant de la sorte, vous desservez la cause que vous entendez servir (Alonso en tête!)?

      Je n'ai jamais compris le mode de sélection des articles sur le portail rezo.net (qui peut vite donner vitrine à des blogs autrement obscurs), mais il va peut être leur falloir réfléchir à un autre modèle.

      Narvarth, vrai féministe, lui et fatigué des "pseudos".

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    3. Merci, ô toi "vrai féministe" auto-proclamé de venir éclairer les ténèbres de ce blog de ton auguste lumière. Pour info, 20 minutes s'est fendu de 2 autres articles complémentaires démontant l'histoire du "mythe". Et l'Express, le Nouvel Observateur et d'autres sites d'infos ont confirmé les dires des sages-femmes et des femmes...des supports infiltrés par les féministes hystériques surement...je ne vois pas d'autre explication! Merci à Rezo.net d'avoir sélectionné mon article au fait! (même si du coup ça m'attire des olibrius de ce genre)

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  2. Et ça c'est du journalisme pour vous? Où est l'avis de spécialistes? Vous ne relayez que le message de la sage femme, que je ne remets pas en cause personnellement. Je ne me prétends pas spécialiste, comme vous qui avez du temps pour bloguer apparemment. J'interroge des gens compétents pour leur demander ce qu'ils en pensent. Et leur message est simple: si cette femme est tombée sur un praticien douteux, il n'y a pas de quoi en faire une généralité, pointer du doigt toute une profession comme c'est le cas dans le texte de la sage femme. Merci encore pour la leçon. RS

    http://rue89.nouvelobs.com/rue69/2014/03/22/fais-petit-point-mari-madame-ca-change-rien-mari-sera-content-250890

    R.S.

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    1. Je crois que vous confondez blog perso et site d'information d'un quotidien de la presse française. Romain va falloir se calmer et refléchir sereinement sur vos erreurs

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    2. @Romain Scotto :

      Puisque c'est une discussion entre collègues, parlons sans fard. Votre article, Romain Scotto, c'est de la merde, et si vous ne le savez pas, 20 minutes a un problème. Revenons à la source du métier, puisque vos arguments se placent sur ce plan :

      Donc, A met en cause la profession B, et pour faire un article "de fond" sur le sujet, vous interrogez uniquement deux praticiens de la profession B ? Donc, la prochaine fois qu'un enquêteur met en cause les pratiques politiques du 92, vous interrogerez uniquement les hommes politiques du 92 ? Je suis sûr qu'ils vous diront que tout va bien, à part pour quelques brebis galeuses... allons, ce n'est pas ça le journalisme !

      Au-delà d'une recherche Google qui vous aurait sûrement appris beaucoup et évité ce ton péremptoire que nous sommes deux maintenant à pratiquer (c'est agréable, n'est-ce pas), vous auriez-pu poser la question à d'autres sages-femmes, voire, soyons fous, à des patientes concernées (trouvables par le merveilleux internet et ses forums), en complément évidemment des deux médecins interrogés.

      Ensuite, quand vous vous faite justement tamponner par une consœur, vous auriez pu A/vous excuser et faire un second article plus fouillé B/expliquer que les contraintes matérielles de 20 Minutes ne permettaient pas d'interroger plus de monde (temps, vitesse de publication etc, on connaît les contraintes en ligne). Au lieu de ça votre seule réaction est celle, classique, du journaliste blessé qui fait la leçon alors même qu'il s'est visiblement foiré (ce qui nous arrive à tous). Je ne vous remercie pas, car ce type de comportement nuit à toute la profession, et je ne suis pas derrière un desk ou au téléphone mais sur le terrain, ce qui m'offre un contact assez direct avec le mépris parfois justifié qu'ont les lecteurs pour nous.

      Quant à Sophie Gourion, elle est tout à fait dans son rôle de blogueuse ici, et a manifestement, elle, été capable de faire une ou deux recherches Google (et de lire les commentaires sous votre propre article !). Merci à elle.

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  3. Ah tiens le journaliste en question qui daigne venir s'exprimer ici.
    Je vais vous expliquer de nouveau puisque cela ne semble pas clair:
    - "Et ça c'est du journalisme pour vous? Où est l'avis de spécialistes? Vous ne relayez que le message de la sage femme, que je ne remets pas en cause personnellement" : ici c'est un blog, pas un média en ligne. Je relaye le message de la sage-femme car c'est le seul témoignage que j'ai à ce jour. Maintenant, si un site ou un journal me paye pour faire une enquête circonstanciée sur le sujet, je le ferai avec plaisir! :-)
    - " Je ne me prétends pas spécialiste, comme vous qui avez du temps pour bloguer apparemment." : je ne me prétends pas spécialiste, je suis journaliste web. J'ai du temps pour bloguer : cet article m'a pris 10 minutes à écrire mais quand j'écris un article pour un site web j'y passe une dizaine d'heures oui.
    - "si cette femme est tombée sur un praticien douteux, il n'y a pas de quoi en faire une généralité" : vous oubliez les nombreux témoignages de femmes et de sages-femmes, je vous conseille d'aller lire les commentaires à la fin de votre article, ils sont nombreux en ce sens

    Et je ne vois pas ce que vient faire l'article de Rue89 ici, je n'en suis pas l'auteure, je vous l'ai déjà dit.

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    1. Encore une fois, je ne nie pas la chose. J'interroge des spécialistes sur les propos de la sage femme.
      1. Selon eux, ce qu'elle dit n'a pas de sens puisque l'objectif de ce "point" ne serait pas atteint de la façon dont elle le décrit.
      2. Selon eux, les conditions dans lesquelles seraient pratiqué cet acte chirurgical sont impossibles.

      Voilà tout. Après, si vous voulez, vous pouvez renvoyer votre CV à 20Minutes pour me remplacer. Apparemment, la première fois, ça n'a pas marché.

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    2. Là pour le coup c'est de la diffamation.
      Je n'ai JAMAIS postulé chez 20 minutes, pouvez-vous me dire d'ù vous tenez cette information?

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    3. Diffamation publique, Sophie Gourion, c'est bien une infraction et si vous souhaitez exercer une action contre monsieur le journaliste, vous avez trois mois. Au-delà il y a prescription... Faites vite si ça vous intéresse.

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    4. A monsieur le journaleux qui a commis cette sinistre pantalonnade qu'est cet article ... Commencer un sujet en parlant de "mythe" et en faisant témoigner des professionnels qui ont tout avantage à nier la chose : c'est du journalisme ? non ...

      Demander ensuite à des femmes de témoigner, après un papier qui nie la chose de A à Z ? prendriez vous les femmes que pour des abruties ? viennent de s'en prendre plein les dents, vous croyez qu'elles vont en redemander une tournée ?

      ah et bravo la censure des commentaires sur le site de l'article ... visiblement certains commentaires - pas injurieux ni rien - passent à la poubelle ...

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    5. Je n'ai pas grand chose à dire à ce ""journaliste"" puisque tout a été dit je pense... A part peut-être revenir sur le fait, souligné par Sophie Gourion mais manifestement pas (compris ?) entendu par ce monsieur, qu'en désignant les médecins comme des spécialistes, il exclut les sages-femmes de cette catégorie, ce que je trouve choquant !!!

      De plus, certes, ces messieurs (manifestement présents lors de TOUS les accouchements pratiqués en France...) nous ont gentiment soutenu que cette opération ne servirai à rien si elle existait. Et bien sûr l'opération qu'ils décrivent, intervenant sur les muscles du vagin, est sûrement plus complète et obtient un vrai résultat en terme de qualité de vie sexuelle pour les deux partenaires... Mais je n'ai beau pas être médecin, l'idée de resserrer l'entrée du vagin et ainsi de créer un peu le même effet qu'un anneau qui exercerai une pression sur le pénis du partenaire, lui donnant ainsi plus de plaisir, ne me paraît pas si "farfelu" que ça...!!!

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  4. C'est fou comme ce journaliste ne veut pas admettre qu'il a fait du travail de cochon. C'est pourtant pas si compliqué de chercher des témoignages non? Sophie Gourion a raison, vous auriez du faire tout ça avant, plutôt que de faire un article qu'on peut résumer à "Point du mari? Bof, j'ai causé à deux médecins qui m'ont dit que ça existait pas".
    Ecouter la parole des concernées c'est trop vous demander?

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    1. C'est pas compliqué mais ça prend du temps! Et puis pourquoi demander aux concernées quand 2 médecins, forcément "spécialistes" à l'inverse des sages-femmes slon l'auteur ont accepté de répondre!

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  5. Bonjour Sophie,

    Ton article m'a fait un peu bondir hier car je ne connaissais pas cette pratique et pourtant fille de gyneco, cela fait longtemps que je "baigne" dans ces histoires...
    Passé la surprise, j'ai fait une petite enquête autour de moi en premier lieu auprès de quelques amies pour leur demander si elle l'avait subi ou si du moins elle avait eu "vent " de cette histoire... Que nenni, rien... et puis j'ai demandé à ma gynéco préférée (ma mère) qui ausculte depuis plus de 40 ans environ une vingtaine de femmes par jour en France (en cabinet, à l'hôpital, en clinique...) auprès d'un échantillon assez large et varié de la population.
    Que m'a-t-elle répondu : affabulation, colportage... du moins pas en France : il semblerait que ces pratiques aient pu avoir lieu dans d'autres pays et pas vraiment en Europe.
    J'étais donc de plus en plus sceptique... Je ne suis pas journaliste mais j'essaie de garder mon oeil critique même s'il s'agit de celle qui m'a donné la vie.
    Alors j'ai posé des questions sur la faisabilité d'un tel acte... et voici la réponse que j'ai eue :
    physiologiquement cela n'est pas possible car lorsque l'on recoud une femme après une épisiotomie, elle ne peut être recousu que "bord à bord" et donc la manoeuvre décrite ici serait douloureuse et inutile voire dangereuse pour la femme qui la subirait.

    Ta réponse pourrait être alors : mais pourquoi une sage femme mentirait-elle ?
    Sais-tu qu'aujourd'hui il y a une vraie querelle entre les sages femme et les gynecos obstétricien pour savoir qui va avoir le pouvoir dans une salle d'accouchement ?
    Ce ne sont pas les sages femme qui sont normalement "habilité" à recoudre une femme après un accouchement, alors pour certaines mettre le discrédit sur la profession et les professionnels auxquels elles sont opposées, n'est-ce pas "facile" ?
    Je ne juge pas le fait que tu aies relayé une telle information (une bombe en fait...) je pense que peut-être l'avis d'un voire plusieurs gynecos expérimentés pourraient apporter les arguments complémentaires et nécessaires pour juger de la véracité des faits...
    Et puis on s'en fiche non de savoir qui va avoir le pouvoir ? Nous ce que l'on veut c'est avoir un accouchement qui se passe le mieux possible pour avoir un beau bébé, ne pas souffrir et ne pas avoir de séquelles...
    Je refuse donc d'être l'otage de ces querelles intestines.
    Pour conclure, je ne crois pas une seconde que cette pratique soit "courante" et je pense sincérement que si certains l'ont faite cela n'était pas sous le sceau de la légalité et des pratiques normales d'obstétriques en France.

    Florence
    PS : si tu as besoin de différents noms à qui t'adresser pour avoir les avis contraires, n'hésite pas à me demander, je suis à ta dispo ;)

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    1. @Florence Mazo Koenig :

      Intéressant. Dans ce cas, il y aurait une vraie enquête à faire sur cette bataille (dont je ne pensais pas qu'elle puisse être féroce à ce point même si j'étais au courant).

      Par ailleurs, pour connaître assez bien le milieu médical (y compris gynéco-obstétrique), notamment hospitalier, je n'accorde qu'une confiance limitée à la parole publique de certains spécialistes (vu le différentiel monstrueux entre cette dernière et ce qu'on voit/dit en privé, si vous saviez les photos de patientes sur le billard qu'on a pu me montrer...).

      Et dans tout les cas, un article aussi polémique que celui de 20 Minutes (étant entendu que l'origine est une tribune d'une sage-femme, pas un article journalistique) ne pouvait faire l'économie d'aller interroger sage-femmes (au minimum) voire patientes.

      "et donc la manoeuvre décrite ici serait douloureuse et inutile" : c'est plus ou moins ce qu'on peut lire sur les forums et dans les commentaires de l'article de Romain Scotto. Reste à enquêter (étant entendu que joindre de son bureau deux gynécos ne recouvre pas cette appellation).

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    2. Je n'ai pas affirmé que c'était une vérité absolue, c'est juste que, par principe, je fais confiance aux femmes et aux sages-femmes qui témoignent. Le sujet nécessiterait une étude poussée, une enquête fouillée par juste l'interview de 2 médecins trouvés à l'arrache.Mais ça demande du temps et de l'argent que les rédactions web n'ont pas, je te rejoins là-dessus. Ici c'est un blog, je ne gagne rien avec, je me contente de relayer des billets d'humeur mais je ne fais pas d'enquête.

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    3. Et je serais, faut-il le préciser, la première ravie si cette pratique n'existait pas.

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    4. Florence Mazo Koenig : pourquoi une fille de gynéco qui a tout intérêt à ce que ce genre de pratique immonde ne soit pas étalée mentirait elle ?
      Pourquoi la fille d'une CASTE médicale qui s'arroge de voler le boulot aux sf - la gynéco est pro des pathologies PAS DE LA PHYSIO et un gynéco qui s'occupe de grossesses normales et accouchements normaux VOLE le taf de la sf .... PAS L'INVERSE !
      pourquoi une caste médicale qui s'arroge des droits sur le corps des femmes, bafoue la loi kouchner allégrement, fait prendre des risques inutiles aux femmes et aux bb nierait elle un tel acte ?

      cette pratique, ça fait 15 ans que j'en entends parler EN FRANCE
      j'ai été la première sidérée devant le premier témoignage ... maintenant ça me dégoute tjrs autant, tout comme le DÉNI de ceux que ça arrange de nier l'évidence ... mais je sais que ça existe. Des obstétriciens qui glissent le sourire en coin "votre mari va me remercier" en suturant leurs patientes, ça existe.

      mais évidemment, ils ne risquent pas de le reconnaitre ...

      c'est vrai que les obstétriciens sont des chevaliers blancs, et les patientes des hystériques ...

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    5. Bonjour, je me permets un petit copier coller du code de déontologie des sages-femmes pour les compétance dont font partie l'épisio et la réféction d'épisio. Juste pour l'exactitude des faits.

      "L. 4151-3
      En cas de pathologie maternelle, foetale ou néonatale pendant la grossesse, l'accouchement ou les suites de couches, et en cas d'accouchement dystocique, la sage-femme doit faire appel à un médecin. Les sages-femmes peuvent pratiquer les soins prescrits par un médecin en cas de grossesse ou de suites de couches pathologiques. »

      Dans le cadre des compétences de la sage-femme, sont énumérés de façon non limitative à l'article R.4127-318, certains des actes que peuvent pratiquer les sages-femmes :

      1 - l'échographie dans le cadre de la surveillance de la grossesse ;
      2 - le frottis cervico-vaginal au cours de la grossesse et lors de l'examen postnatal mentionné à l'article L. 2122-1
      3 - l'amnioscopie de fin de grossesse ;
      4 - la surveillance électronique de l'état du foetus et de la contraction utérine pendant la grossesse et au cours du travail ;
      5 - le prélèvement de sang foetal par scarification cutanée et la mesure du pH du sang ;
      6 - l'oxymétrie du pouls foetal ;
      7 - l'anesthésie locale au cours de l'accouchement ;
      8 - l'épisiotomie, la réfection de l'épisiotomie non compliquée et la restauration immédiate des déchirures superficielles du périnée ;
      9 - la réanimation du nouveau-né dans l'attente du médecin ;
      10 - la délivrance artificielle et la révision utérine, à l'exclusion des cas d'utérus cicatriciels ; en cas de besoin, la demande d'anesthésie auprès du médecin anesthésiste-réanimateur peut être faite par la sage-femme ;
      11 - le dépistage des troubles neuro-sensoriels du nouveau-né ;
      12 - la surveillance des dispositifs intra-utérins ;
      13 - la rééducation périnéo-sphinctérienne en cas de troubles consécutifs à un accouchement.
      14 – des actes d'acupuncture, sous réserve que la sage-femme possède un D.I.U d'acupuncture obstétricale délivré par une université de médecine. (arrêté du 2 novembre 2009).

      Les sages-femmes sont également autorisées :

      - à effectuer, au cours du travail, la demande d'anesthésie locorégionale auprès du médecin anesthésiste-réanimateur. Elles en informent, dans ce cas, le médecin gynécologue obstétricien.

      - à participer à la technique d'analgésie locorégionale pratiquée lors de l'accouchement à l'exclusion de la période d'expulsion et sous réserve qu'un médecin puisse intervenir à tout moment. La première injection doit être réalisée par un médecin. La sage-femme ne peut pratiquer les injections suivantes que par la voie du dispositif mis en place par le médecin. Elle peut procéder au retrait de ce dispositif.

      Dès lors qu'elle a accepté de répondre à une demande, la sage-femme s'engage à assurer personnellement avec conscience et dévouement les soins conformes aux données scientifiques du moment que requièrent la patiente et le nouveau-né.

      Sauf cas de force majeure, notamment en l'absence de médecin ou pour faire face à un danger pressant, la sage-femme doit faire appel à un médecin lorsque les soins à donner débordent sa compétence professionnelle ou lorsque la famille l'exige."

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    6. Bonjour, je suis sage-femme. J'ai un merveilleux petit garçon né par césarienne faite par un obtétricien extra à qui je dois clairement la vie de mon fils. (HRP)
      La personne la plus respectueuse des femmes que j'ai connu pdt mes études est sans conteste un gynéco d'origine musulmane.
      Mais c'est un fait un gynécologue m'a expliqué comment il est souhaitable de serrer très fort l'entrée du vagin après un accouchement pour améliorer les sensations du mari.
      Même si on n'en connait pas la fréquence cela serait bien que cela cesse.

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  6. je compléte et corrige quelque peu mon propos à propos de l'article de 20 minutes : mon conseil d'une vraie enquête s'adresse surtout au journaliste... en même temps qu'a-t-on à espérer d'une presse qui fait rédiger un article "à la minute" à des jeunes (stagiaires souvent) ? et puis la course au référencement que tu décris est souvent "mauvaise conseillère" ;)

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  7. A lire la réaction de la sage-femme dans les commentaires de l'article de 20minutes : http://www.20minutes.fr/insolite/1332062-le-point-du-mari-la-chirurgie-destinee-a-donner-plus-de-plaisir-aux-hommes#commentaires

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  8. Bonjour Florence,

    Il est parfaitement possible de retourner la question: pourquoi les obstétriciens n'auraient-ils pas intérêt à discréditer les sages-femmes? C'est d'ailleurs ce qu'ils font assez régulièrement. Il faut voir la violence langagière dont fait preuve une gynéco comme Odile Buisson envers les SF: elle n'a pas de mépris assez grand à leur égard.
    Être l'otage de querelles intestines, c'est précisément ne pas en connaître tous les enjeux. Une fois encore, si je vous suis bien, vous n'avez pris l'avis que de docteurs? Et vous déformez celui de la sage-femme qui a la première témoigné, à savoir Agnès Ledig: elle n'a jamais indiqué que c'était une pratique "courante". Est-il pourtant inutile d'en parler? Est-ce qu'on ne peut pas considérer que cette pratique parfaitement scandaleuse, ainsi que la réaction de certains professionnels quand on la mentionne, sont révélatrices d'un problème plus vaste: l'absence de prise en compte du consentement des femmes, problématique que l'on retrouve dans les pratiques abusives d'épisiotomie, de percée de poche des eaux, etc.?
    Je vous invite à lire les commentaires qui suivent l'article de 20 minutes. Agnès Ledig détaille tout ce qu'il faut d'anatomie pour qu'on puisse lui reconnaître, il me semble, quelque connaissance en ce domaine. Une autre femme témoigne avoir elle-même subi ce "point du mari". Mais ça doit être des bobards, sans doute...

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  9. Je note les "melon disproportionné", "fait de la merde" et autres commentaires. Et non, je n'ai rien d'autre à vous dire

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    1. Oui, on peut tous faire de la merde quand on est poussé par le temps, par l'urgence d'une mise en ligne, par le fait de devoir faire le buzz avant tout le monde. Je connais le contexte des rédactions web. Le tout est de le reconnaître, de s'en expliquer. La preuve, 20 minutes a changé le titre, fait des appels à témoignages, preuve que le sujet avait été trop brièvement traité. Et oui, je persiste sur le melon disproportionné : m'accuser d'avoir écrit ce billet en raison d'une prétendue jalousie au sujet d'un poste non obtenu est une calomnie.

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    2. Rien de plus amusant qu'un confrère qui se plaint d'une critique trop virulente. Permettez-moi donc de vous rappeler qu'en dessous de la phrase (mal citée : "votre article c'est de la merde", pas "fait de la merde", les mots ont un sens) que vous reprenez comme prétexte, figuraient quelques arguments.

      Mais bon, je comprends, personne n'a envie de s'appesantir sur ses erreurs. Le problème est qu'en refusant toute critique, vous faites perdre des lecteurs à 20 Minutes, vous participez de notre décrédibilisation à tous, et en plus vous vous assurez de commettre les mêmes erreurs les prochaines fois. Dommage pour vous, dommage pour la profession, dommage pour les lecteurs. Mais ça va, votre égo en sort intact, alors tout va bien !

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    3. Faites les raccourcis que vous voulez, je n'ai jamais parlé de jalousie.

      Si on a modifié le titre et la chute de l'article, c'est par souci de clarté. Pour être moins péremptoire. Le but n'est effectivement pas d'asséner quoi que ce soit.

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    4. Une petite recherche Google et je vois qu'en fait vous êtes journaliste sportif habituellement pour 20 minutes. Je comprends mieux (ce n'est nullement une critique du journalisme sportif, demandez-moi d'écrire un article sur un match de foot ou de tennis, j'en serais incapable). Très drôle après coup votre ancienne bio Twitter telle qu'elle remonte sur Google "Journaliste à 20minutes qui écrit des choses qu'il ne comprend pas toujours".

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  10. Monsieur ou Madame Anonyme,
    Vous vous méprenez sur mon propos, je ne dis pas que cela n'a pas existé, je dis simplement que si cela a été fait c'est un épiphénomène qui ne réflète pas les pratiques générales de l'obstétrique en France.
    Et je ne me mets pas du côté ni des médecins ni des sages-femmes, je serais toujours du côté des femmes :)
    Je trouve simplement qu'aujourd'hui la course à l'info et au sensationnalisme fait écrire trop rapidement sur des sujets graves...
    Je conclurais simplement en disant que Sophie a eu le mérite grâce à son article de dénoncer cette dérive en obligeant la rédaction à revoir sa copie ;)

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  11. Un article de 2011 qui le mentionne :
    http://lavisdemaman.wordpress.com/2011/09/06/lintimite-bafouee/

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  12. Et un article de 2008
    http://yahoo.neuilly.bondyblog.fr/news/la-version-bcbg-de-l-hymen-recousu-le-point-du-mari

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  13. Le véritable scandale c'est l'épisiotomie pratiquée quasi systématiquement par les sages femmes en France alors que ça fait 20 ans qu'on sait que cette MUTILATION EST INUTILE et devrait être donc condamnée pénalement par les tribunaux au même titre que l'excision et la circoncision.

    Merci de me prévenir si vous dénoncez ce scandale proportionnellement au moins 100 000 fois plus énorme que le point du mari en nombre de cas avérés et je vous féliciterait de vos qualités de journaliste partout ou j'écris sur le net.

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  14. Bonjour bonjour :)

    Je suis enceinte de 7 mois et j'aime autant vous dire que je suis avec attention tous ces débats autour de l'épisiotomie, point du mari et autres inventions de type ventouse qui elles peuvent aider les femmes en situation difficile au moment de l'accouchement.
    Je précise que je suis aussi féministe engagée et ancienne journaliste... (et actuellement professionnelle de la communication)

    Donc voici les infos (avec recoupements) que j'ai pu glaner sur divers sites de spécialistes, sages femmes et autres : le taux d'épisiotomie est passé de 70% à 30% environ en France ces 10 dernières années depuis que l'usage de la ventouse a permis de le diminuer mais l'épisiotomie n'était pas INUTILE comme je le lis ci-dessous car elle a souvent permis d'éviter des déchirures plus graves et difficiles à réparer (j'ai lu qqs témoignages de femmes qui auraient préféré l'épisio à la déchirure atroce qu'elles ont eu).

    Après il faut exercer son périnée c'est le meilleur moyen de prévenir et là ni les SF ni les médecins n'en parlent vraiment aux patientes.... Pas merci donc à eux. de mon côté je compte bien "faire le job" pour éviter tous ces désagréments ! Mais bon on peut dire quand même que s'il y avait plus de prévention de ce côté là on ne parlerai même pas du point du mari...

    Sur cette histoire de point du mari, j'en avais vaguement entendu parler il y a des années jusqu'à cet article de Alonso qui a fait le "buzz" mais toujours par rumeur : je n'ai jamais rencontré qqn qui l'a subi. En faisant des recherches sur le web, je n'ai pas trouvé des millions de témoignages non plus mais j'en ai trouvé qqs uns. Après de toutes façons point du mari ou pas l'épisio, comme toute cicatrice fait mal pendant quelques années et peut être sujette a complications...

    Ensuite je réfléchis, en considérant qu'on a toujours une motivation à agir : quel intérêt des patientes auraient-elles a dire qu'on leur a proposé ce point ou qu'on leur en a parlé si c'est faux ? Je ne vois pas. Par contre je vois bien l'intérêt des médecins qui le pratiquent à le nier, mais je ne vois pas non plus leur intérêt en tant que médecin à la pratiquer : toutes leurs patientes risquent en effet de les détester et de se passer le mot non ? + de porter plainte...

    Donc malgré mes doutes initiaux du fait du faible nombre de témoignages, je pense qu'en effet celles qui le disent l'ont bien subi. Mais je ne pense pas non plus que ce soit une pratique très répandue : il ne faut pas être un crack en médecine pour savoir qu'une suture se pratique sur une déchirure et pas sur des tissus sains et non lésés, autrement la greffe prend difficilement....et il peut y avoir surinfection etc assez vite et donc mise en cause du praticien, ce qui aujourd'hui, est tout de même leur pire hantise... (donc encore une fois ils y gagnent quoi ?..)

    Il faut quand même avouer qu'actuellement on est friands de ce genre de scandales et que comme qqn le dit dans un autre commentaire, le sensationnalisme fait malheureusement trop souvent loi...tandis que la sagesse et la logique sont des valeurs en net recul.

    Après je voulais préciser que ma théorie est plus basée sur la logique que sur la science ou le journalisme et je ne cautionne absolument pas les agissements de ce journaliste qui sur le fond et la forme sont absurdes

    Pour conclure je dirai que nous avons tout (et toutes) intérêt à ouvrir le dialogue patientes/ médecins / sages femmes plutôt qu'à se monter les uns contre les autres : il y a du travail pour tout monde, il n'y a qu'à voir les temps d'attente pour les RV à Paris mais ce qu'il manque je pense que c'est du respect et de la confiance... Sur ce peace and exercez-vous le périnée mesdames ;)

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    1. 20minutes est de parti-pris et ne publie pas les témoignages forts qui vont dans le sens de celui de la sage-femme Agnes Ledig
      Ainsi ma note que j'ai postée au moins 5 fois, qui respecte en tous points leurs conditions et qu'ils refusent de publier :

      voici mon témoignage :

      Je n'avais jamais entendu parler du point du mari, mais aujourd'hui, 32 ans après mon accouchement je pense que j'ai subi le sadisme de l'interne obstétricien de garde. C'était en 1982 vers 8 heures de matin à l’hôpital de V... . J'avais demandé à bénéficier d'une péridurale (c'était nouveau à l'époque), mais on m'a répondu qu'il fallait accoucher après 9 heures car l'anesthésiste spécialiste n'arrivait qu'à cette heure... Bébé arriva à 8h15, une sage femme m'avait bien prise en main, le travail était rapide, moins d'une heure de contractions et bébé pointait son nez. Il ne lui semblait pas y avoir de complications particulières. Je suivais bien ses instructions (une sage femme d'une quarantaine d'année, visiblement expérimentée et très rassurante), Je pensais que c'était elle qui allait réceptionner bb, tout se passait bien quand l'interne entra, sans dire bonjour, sans dire qui il était, sans dire ce qu'il allait faire, bistouri à la main il m'incisa, libérant ma petiote dans la seconde, alors que la sage-femme s'apprêtait à la recevoir sans pratiquer ce geste chirurgical ! Avec le recul, je me dis aujourd'hui que cet interne était à l'affût derrière la porte de la salle et qu'il attendait le moment propice pour entrer. Je suppose qu'il touchait des indemnités pour l'acte effectué, acte judicieux ou non.... La coupure devait être longue, elle a nécessité 22 points de suture. L'interne m'a recousue à vif, pas de péridurale mais pas d'anesthésie locale non plus... Alors que je geignais, il ironisait  : « elle est bien douillette la petite dame  » !!! ½ heure, ¾ heure de supplice !... Je ne sais plus... Il m'a fait passer l'envie d'avoir d'autres enfants... C'est ce même interne qui effectua le BCG de ma fille 3 jours plus tard, il lui a fait 2 grandes balafres au bras. Aujourd'hui les cicatrices mesurent 5,5 cm chacune !!! UN SADIQUE NON ???
      Il était interne obstétricien en 1982. Combien de parturientes a-t-il torturées depuis et en toute impunité  ?

      Béatrice de Vannes

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  15. Lucile, vous vous dites journaliste et prête à parcourir le web à la recherche d'informations, c'est bien !
    Creusez un peu et vous verrez logiquement que l'épisiotomie ne résoud AUCUN des maux qu'elle sensée prévenir !
    Lisez l'excellent article de la sorcière http://sorcieredulogis.blogspot.ru/2013/04/lepisiotomie-pour-ceux-qui-veulent.html

    ou celui de projet de naissance http://www.projetdenaissance.com/article-episiotomie-mutilation-sexuelle-49221335.html

    Les témoignages de femmes sur le point du mari ou autres avis féministes sont comme l'article du dessus celui de femmes "Qui ne savent pas, mais qui pensent avoir été victimes, suite à la lecture de cette rumeur..."

    Personnellement, mes accouchement ont été gâchés par des sages femmes autoritaires qui voulaient m'empêcher de participer à mes accouchements, qui voulaient m'empêcher de voir naitre mes bébés et l'une d'elle à fait une épisiotomie alors que la tête du bébé était déjà sorti, sans demander l'avis de personne, juste pour montrer à l'interne "comment faire", j'ai failli la gifler !

    Il faut trainer devant les tribunaux tous les praticiens qui continuent à pratiquer des épisios qu'ils soient féminins ou masculins, peu importe !


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  16. Bonsoir Lucille. Le taux d'épisiotomie a baissé en France il est vrai mais c'est à la pression des usagers qu'on le doit: la première semaine mondiale de l'accouchement respecté (SMAR ) est consacrée à l'épisiotomie en 2004, saisine de la HAS (vous trouverez aisément l'historique ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pisiotomie) Par la suite le CNGOF a publié des Recommandations de Pratiques Cliniques (RPC) en 2005. L'épisiotomie ne prévient pas les déchirures mais occasionne parfois au contraire des surdéchirures. La baisse du taux a surtout à voir avec l'état des connaissances des praticiens, leurs sensibilités, les habitudes du service....Les préventions proposées sont plutôt liées à la diffculté de reconnaitre que cette pratique ait pu perdurer aussi longtemps d'abord sans évaluation (des années 20 aux années 60-80) puis malgré la connaissance de sa nocivité (années 80- nos jours). Les motifs pour réaliser l'épisiotomie étaient parfois assez farfelus: trop musclé, pas assez, peau de rousse...Pour votre accouchement vous pouvez exprimer votre désir de ne pas subir cet acte dans votre projet de naissance, si vous êtes en position gynécologique vous pouvez demander un miroir qui vous permettra de surveiller les mains de la personne qui vous assiste et de réitérer au besoin votre refus. Il est possible d'attendre la poussée involontaire et de maintenir le périnée avec une compresse tiède pour préserver le muscle. En cas d'éraillures ou pour certaines déchirures légères la suture n'est pas systématique. Je vous souhaite un très bel enfantement. Barbara Strandman / https://www.facebook.com/episio

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  17. bon
    euh
    je sais pas hein
    mais est-ce que ça serait possible d'apprendre aux gens à se passer de tous ses connards qui se font payer cher, très cher, alors qu'on est de plus en plus nombreux à ne pas avoir de travail, donc de fric,... et que donc faire des enfants... euh... ils vont vivre comment vos enfants ?
    nan mais bon
    je sais pas hein
    y'a pas des méthodes pour accoucher entre copines ?
    j'dis ça hein, je sais vraiment pas.
    mais bon
    moi
    je me demande depuis toujours pourquoi les gens continuent à se faire souffrir comme ça.

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  18. Article publié dans la catégorie "insolite" ??
    C'est vrai, les mutilations génitales, c'est tellement insolite.

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  19. Article publié dans la catégorie "insolite" ??
    C'est vrai, les mutilations génitales, c'est tellement insolite.

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  20. Je lis des témoignages pudiques et douloureux qui pourraient donner lieu à des poursuites judiciaires contre certains médecins et autres pratiquants peu consciencieux et incompétents. Des "Soignants" adultes sans doute encore en butte à des pathologies psychiques personnelles; ça se soigne. Je lis aussi des leçons de morale et des conseils de bonne conduite assénés par des hommes aigris ou effrayés à l'idée de perdre 200 grammes de pouvoir sur une femme: leur femme, leur soeur, leur copine. Ou leur mère; ça se soigne aussi. Je lis quelques messages de femmes à la limite du mensonge et du déni (Hélène Machin) qui répètent une conduite classique mais sans aucune classe: je protège ma caste à tout prix; ça ne se soigne pas./ Marie °°

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    1. Désolée pour Hélène Machin. Il fallait lire "Florence Maso." Dans mon élan, je ... Marie °°

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  21. "Ce ne sont pas les sages femme qui sont normalement "habilité" à recoudre une femme après un accouchement, alors pour certaines mettre le discrédit sur la profession et les professionnels auxquels elles sont opposées, n'est-ce pas "facile" ?"

    ah bon ? j'ai accouché 2 fois, 2 épisio, dans le même hôpital parisien, il n'y avait aucun médecin dans la pièce, mais 1 sage femme et 1 infirmière... j'ai eu quelques points de suture sous anesthésie locale et la 2e fois la péridurale était encore efficace donc je n'ai pas eu mal pour la suture, c'est vrai que les jours suivants c'est pas top et il faut bien 3 semaines pour ne plus avoir mal. Je suis féministe, j'ai entendu parler il y a longtemps déjà du "point du mari" (effrayant ! abject !), je ne connais aucune femme qui ai subi cela, mais... le machisme est tellement cruel et sadique avec les femmes que ça peut tout à fait avoir existé :o(

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    1. Idem pour moi, pour les 2 accouchements j'ai été recousue par une sage-femme, aucun médecin n'était présent, à aucun moment.

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  22. Bonjour, concernant l'épisiotomie et la façon dont une femme était considérée lors de son accouchement, je confirme, en 1987, ce n'est pas si loin, on ne nous demandait pas notre avis, j'ai eu droit à une épisiotomie plutôt longue sans aucune explication. Quand à la péridurale, on m'a fait patienter pendant des heures, en me la promettant pour ne pas la faire et j'ai eu le droit au forceps, qui n'était pas nécessaires. Je ne sais pas comment on m'a recousu, tout ce dont je me souviens, c'est que cela n'a pas amélioré ma libido bien au contraire et qu'il a fallu des mois avant que je puisse avoir des rapports. Pour mon deuxième enfant 9 ans après, rien à voir, mais j'avais été tellement traumatisée par cette péridurale qui n'était jamais venue que je n'en pas voulu... bref, oui la façons dont le corps médicale traité les femmes pendant leur accouchement était scandaleuse. Surtout quand elles étaient jeunes. Les commentaires, du genre ce n'est pas une maladie, vous êtes bien douillette.... Heureusement cela a bien évolué...

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  23. Bonjour,
    je suis journaliste pour Libération et je prépare un papier autour du fameux point du mari. Je suis à la recherche de témoignages de femmes qui l'ont ou qui pensent en avoir été victimes. Les témoignages resteront anonymes. Dans ce débat enflammé, je pense que le mieux à faire reste encore de relayer les différents avis sur le sujet : patientes, gynéco, sages femmes. Sans tomber ni dans le sensationnalisme, ni dans le déni.
    pour me joindre, voici mon adresse mail : jolan.zaparty@gmail.com
    D'avance, merci.

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  24. Bonjour,
    je suis journaliste pour Libération et je prépare un papier autour du fameux point du mari. Je suis à la recherche de témoignages de femmes qui l'ont ou qui pensent en avoir été victimes. Les témoignages resteront anonymes. Dans ce débat enflammé, je pense que le mieux à faire reste encore de relayer les différents avis sur le sujet : patientes, gynéco, sages femmes. Sans tomber ni dans le sensationnalisme, ni dans le déni.
    pour me joindre, voici mon adresse mail : jolan.zaparty@gmail.com
    D'avance, merci.

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  25. Bonjour,
    Je suis totalement d'accord avec Lucille. Si les femmes se préparaient mieux physiquement, il y aurait moins de déchirures ou épisiotomie et donc pas de couture à faire.
    J'ai eu deux enfants. A chaque fois, j'ai exercé mon périnée avant l'accouchement. Pendant ma première grossesse, j'ai aussi été prévenue par une amie cavalière de la possibilité de faire pendant le dernier mois des massages du périnée. Je précise qu'elle était cavalière car les personnes qui montent à cheval régulièrement ont des périnées extrêmement musclés et cela peut parfois poser problème à l'accouchement. Etant moi-même cavalière, je me suis renseignée sur ces massages et je les ai pratiqué pour mes deux grossesses. Premier accouchement : bébé de 3,6 Kg, deux points et franchement, je n'ai jamais su où ! Second accouchement : bébé de 4,2 Kg et rien du tout ! Aucune déchirure, aucun point. Je ne peux pas ne pas croire que ces massages ont eu un effet ! Même ma gynéco était totalement bluffée ! Alors certes, certaines femmes trouvent cela dégouttant d'avoir à masser cette partie de leur corps. Mais je trouve cela dommage ! Leur corps leur appartient et cela pourrait peut-être diminuer certains problèmes dû aux déchirures / épisio.
    En ce qui concerne le sujet ici, je ne vois pas pourquoi des centaines de femmes iraient délirer toutes ensembles là-dessus. Et même si ça n'est pas "courant", c'est à dénoncer puisque ça ne devrait pas exister. C'est tout ! Merci pour cet article !

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