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lundi 22 octobre 2012

Oxybul éveil et jeux : le père Noel est-il une ordure (sexiste)?



Nous ne sommes qu’en octobre et pourtant les catalogues fleurissent déjà dans nos boites aux lettres.

Le premier arrivé dans la nôtre a été celui d’ « Oxybul éveil et jeux ».

L’activité préféré de mes enfants consistant à faire des repérages pré-Noel (enfin, pré-Hanoukka dans notre cas), il m’est généralement confisqué pour m’être ensuite rendu une fois criblé de post-it.

Je n’ai donc pu qu’en apercevoir la couverture qui ne me disait rien qui vaille : y figure une petite fille assise, déguisée en princesse, paumes ouvertes vers le ciel tandis que le petit garçon pose debout, déguisé en pirate. La bonne vieille image de la princesse passive versus celle du petit pirate courageux. « A Noël, offrons-leur bien plus qu’un jouet » affirme l’accroche pompeusement en couverture. Offrons leur aussi des stéréotypes semble dire en filigrane l’image d’illustration.

C’est tout ce que je verrai du catalogue que ma fille a déjà embarqué sous le bras. Depuis mon bureau, je l’entends s’exclamer « un déguisement de mariée ? Non mais n’importe quoi, quel parent achèterait un déguisement de mariée à sa fille ! ». Intriguée, je m’approche pour constater la chose de mes yeux. 

En effet, p120 trône fièrement une petite fille de 8 ans à peine, dans sa robe virginale, avec voile et bouquet assorti. « NOUVEAUTE » affirme cyniquement le descriptif en majuscule. « C’est n’importe quoi hein maman ? ». Soupir de soulagement et fierté, la robe de mariée ne fait pas rêver ma fille. Même si elle m’a demandé, sans succès, un fer à repasser et un aspirateur l’année dernière, elle semble être dans sa période féministe cette année. Ainsi ces derniers temps, envoie-t-elle copieusement balader celui qui aura le malheur de lui dire qu’elle est jolie « Je ne veux pas qu’on me dise que je suis jolie mais in-te-lli-gente ! ».


« Par contre, j’ai trouvé un déguisement que j’aime bien maman. C’est celui d’infirmière ». Gasp, c’était trop beau. « Et pourquoi pas celui de docteur plutôt ? » tenté-je histoire de tâter le terrain. « Parce que c’est pour les garçons ça ! ». Coup de massue!

Un coup d’œil rapide au catalogue m’a fait saisir ce qui a pu lui donner de telles idées à ma féministe en herbe. Forcément, la photo choisie induit ce type de déduction : sans surprise, l’infirmière est illustrée par une petite fille, le docteur par un petit garçon. On ne change pas un stéréotype qui gagne.


Après un examen rapide, il apparaît que même si on échappe au mini-aspirateur ou au fer à repasser, les clichés traditionnels de genre sont omniprésents au sein du catalogue.

Les jeux de construction sont illustrés par des photos de petits garçons, comme si ce n’était pas un « truc de filles ». La page « j’imite » version petite fille est un raccourci des considérations féminines façon superficielle : mini sac à main avec mini portable, coffret « si j’étais maitresse », boîte à bijoux, coiffeuse en bois avec sèche-cheveux intégré. Sans oublier la fameuse robe de mariée.


Quant aux jeux de société, certains transpirent littéralement le stéréotype genré : ainsi, le but du jeu de l’oie pour fille « rêve de princesse » est de rejoindre au plus vite le prince pour aller au bal », tandis que la version garçon « rêve de trésor » est de « retrouver en premier le trésor du pirate ». Passivité versus action, on en revient toujours là.


Au Royaume-Uni, les choses semblent bouger, lentement mais surement, à ce sujet. 2 sœurs, Abi and Emma Moore, ont crée « Pinkstinks », un groupe de pression qui dénonce l’enfermement genré des filles dans « de jolies petites boîtes » depuis la naissance. Leur proposer des jouets insistant sur l’importance d’être jolie et féminine accentuerait ce phénomène, alors même que  l’on autorise davantage les garçons à se salir et à explorer.

Leur campagne auprès des distributeurs semble porter ses fruits puisqu’elles ont réussi à faire vaciller la chaine de supermarchés Sainsbury’s. Les magasins britanniques ont ainsi dû reconditionner des panoplies de docteur estampillées « garçons » et celles d’infirmières estampillées « filles ». Ca ne vous rappelle rien ?


20 commentaires:

  1. Totalement d'accord avec cela. Je me souviens d'un édito de Mia Freedman (http://www.mamamia.com.au/) dans un quotidien australien autour de la mode "princesse rose" qui fascinait sa fille de 4 ans et l'exaspérait, elle. Vivement les panoplies de chirurgien, d'avocate et... de pirate pour les filles!

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  2. Tellement d'accord et on peut décliner sur d'autres "discriminations" symboliques, les boîtes de jardinage ou de bricolage lego avec des vieux comme si c'était des loisirs uniquement de "vieux"...
    Mais pour ce prochain Noël ça a l'air mal barré ...

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  3. Je parlais à ma collègue de mon futur enfant en disant que nous avons décidé de l'habiller en couleurs "neutres" - vert, orange, beige, rouge etc...pour pas qu'il ou elle soit mise dans le moule "petite fille = princesse" "petit garçon = autre" (eh oui, je ne vois même pas laquelle image stéréotypée il y a pour les garçons, vu qu'ils ont le droit à tous les rôles - docteur, ingénieur, pirate, bricoleur, pompier etc...) et elle m'a expliqué que selon l'age de l'enfant, il est impossible de trouver ces couleurs que nous aimerions pour le bébé -- c'est n'importe quoi !!! Mes parents nous avaient mis à nous (2 filles) en bleu marine, rouge, marron etc... Pourquoi maintenant que nous sommes dans une société qui sur beaucoup de niveaux est moins patriarcale qu'avant y-a-il ces stéréotypes !?!

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  4. C'est vrai, j'avais remarqué que pour les vêtements de bébé il y a très peu de choix de couleurs à part du rose ou du bleu...comme si il fallait absolument que l'enfant soit "identifiable" et genré au plus vite!

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  5. Chez moi, le premier catalogue de jouets reçu, c'était celui de Carrefour. Il ne fait pas exception à la règle en se conformant à tous les stéréotypes attendus, mais avec quelques ratés qui m'ont fait rire : apparemment, pour Carrefour, les Playmobil, c'est un truc de garçon (super, déjà). Tous les Playmobil. Donc, le "Palais de princesse" se retrouve dans la section "Garçons", normal.

    Sinon, dans la partie "Filles", il y avait de chouettes mini-cuisines, elles avaient l'air bien fichues et n'étaient même pas roses, plutôt des couleurs neutres (gris, vert…). C'est bien la preuve que tous les fabricants de jouets ne sont pas de mauvaise volonté, et que c'est vraiment par sexisme arbitraire qu'elles sont classées dans les jouets de filles, alors que tous les enfants aiment reproduire ce qu'ils voient faire aux adultes, et que je suis sûre qu'elles plairaient tout autant aux petits garçons…

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  6. Oui, j'ai déjà vu des photos de garçon pour illustrer des mini-cuisines...peut-être un effet "Top Chef"? ;-)

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  7. J'ai bien conscience que les jouets "pour fille" font appel à des stéréotypes moins valorisant que les jouets "pour garçon", mais j'ai du mal à comprendre pourquoi ne pas offrir à une fille un fer à repasser ou un aspirateur ?
    Pour moi ça fait partie des choses de la vie de tous les jours.
    Ce qui est honteux, dans ce genre de jouets, c'est que ce soit étiqueté "fille", rose et cie. Quoique j'ai déjà vu un fer à repasser dont le packaging représentait un petit garçon, les mentalités changent !

    Je comprends qu'on ne veuille pas cantonner une fille dans le rôle de la ménagère, mais la réalité c'est que, à moins d'avoir du personnel de maison, une fille, comme un garçon, a des chances de devoir faire des tâches ménagères quand elle/il sera plus grand-e.
    Les enfants s'identifient à leurs parents, qu'ils veulent veut imiter, eux qui accomplissent des tâches ménagères (enfin, j'imagine ^^). Ce qui ne les empêche pas, s'ils le souhaitent, les parents, d'être docteur, ou avocat, ou infirmier-e, ou facteur, ou agent d'entretien, ou caissier-re (plus rarement prince/princesse ou cowboys/cowgirls, mais il y en a !)

    Mon fils a un balai, de la dinette, des poupées, et je n'ai pas l'impression que je vais en faire forcément un homme au foyer (s'il le souhaite, plus tard, il choisira hein, je n'ai rien contre). Et puis, dans cette imitation, c'est plutôt le modèle de son père qu'il reproduit, puisque c'est lui qui passe l'aspi à la maison !

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  8. Le jour où ces jouets (fer à repasser, aspirateur) ne seront pas genrés, je changerai peut-être d'avis sur la question. Mais dans 95% des cas ce sont des petites filles qui sont représentées sur les packagings, souriantes et épanouies. Ok ce sont 80% des femmes qui font les tâches ménagères, pour autant est-ce une bonne idée de leur acheter dès l'enfance ce genre de jouets, histoire de les préparer à leur triste sort? Le problème de tous ces jouets, c'est qu'ils enferment inconsciemment les petites filles dans leur foyer, en ne leur proposant que 2 types de rôles : la princesse passive ou la femme au foyer. Les garçons, eux sont davantage poussés à l'action, à l'exploration et cela passe aussi par le jeu.

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  9. Moi aussi, j'ai ete choquee par cette enseigne que je croyais un peu plus evoluee que les Carrefour, Leclerc et companie!!
    L'inconscient se forme tres tot, alors comment s'en sortir au 21eme siecle si l'infirmiere (en uniforme des annees 60 au passage...) est une fille et le medecin un garcon; ou bien la cuisine en rose bonbon et le train electrique pour Papa et Fiston?? Le probleme n'est pas le jouet en lui-meme mais l'habillage et le packaging!
    Je suis atterree par ce sexisme sournois et permanent, quelle formatage pour ma petite de 3 ans! (comme si je n'avais pas deja assez a faire avec les copines en Hello Kitty et tutu de princesse a l'ecole...) Grrr...

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  10. Autant pour la princesse passive, dont le rêve est d'attendre le prince charmant, et qui ne peut donc pas se réaliser sans un homme, je suis d'accord, je trouve ça limite, et je n'ai aucune idée de comment ça peut être tourné positivement.

    Autant pour tout ce qui concerne la "femme au foyer", je le suis moins. Parce qu'on est aussi des femmes et des hommes qui devons faire des tâches ménagères. J'ai peut qu'en leur interdisant le fer à repasser, le message véhiculé soit "c'est mal de repasser". Ce qui est faut. Ce qui est mal, c'est d'être la/le seul-e dans un couple à faire les tâches ménagères. Moi ça me plait quand je vois un petit garçon et une petite fille qui jouent ensemble à la dinette, au ménage, ça me semble encourageant pour leur avenir, et en rien le packaging ne les a influencé dans leur jeu (le petit garçon n'est pas assis dans le fauteuil en lisant son journal et en tendant le torchon à la petite fille qui s'exécute en baissant la tête).

    J'ai tout simplement un peu de mal avec l'idée d'interdire des jeux, je pense qu'il faut faire confiance aux enfants, qu'ils sont tout à fait capables de faire un usage de ces jouets qui ne soit pas collé aux stéréotypes qu'on y voit, nous, mais qui chez eux n'existent pas. C'est par l'exemple plus que par le discours qu'on influence leur perception des genres, et je crois qu'il est important de les laisser se réapproprier ces objets qui pour nous sont genrés et qui ne devraient pas l'être.

    Je pense que ces jouets ne seront pas genrés quand NOUS, on en fera une utilisation non genrée. C'est le marketing qui s'alignera sur la société, mais si on doit attendre que le marketing change d'abord... Un jour j'ai cherché une dinette pour mon fils, sur le moment je n'ai trouvé que du rose-violet. J'ai failli ne pas la prendre. Et puis je me suis rendue compte qu'il n'y avait aucune raison qu'un garçon ne puisse pas jouer avec des jouets roses, et surtout pas une étiquette qui crie "fiiiille".

    Mais j'ai un garçon, et il est encore petit, donc je connais moins la réalité du terrain, qui est bien plus ardu pour les filles, et encore plus quand les enfants grandissent, je le reconnais. ;)

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    1. Oui, je suis totalement d'accord. Noel, la fête des enfants, oui, mais que j'ai hâte que cette fête soit une occasion de rassemblement avec ses proches et que l'on puisse profiter du plaisir d'être ensemble. Noel devrait être une célébration de l'Amour, et non une course aux jouets en voulant performer sur le plus de trucs idiots achetés et le plus grands trou dans le compte en banque. Aimer, rire, faire la fête, voilà pour moi ce qui me reste de souvenirs de Noel. Les party de familles, les matantes, mononcle qui dans et chantent, et mononcle Georges qui savait giguer et était un joyeux violoneux qui rendait l'athmosphère si agréable. J'ai d'la peine pour nos petits. Le sens de Noel, j'ai peur qu'ils ne sachent plus ce que c'est finalement. Retourner aux valeurs de base, c'est ce que je nous souhaite pour ce temps de fête.

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  11. J'avais constaté il y a quelques temps la même chose dans un magasin de jouets : http://jerome.laparis.eu/index.php?post/p961.
    Je vois que ça n'a pas changé et les mentalités dans ce domaine risquent d'évoluer lentement...

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  12. J'ai aussi reçu le catalogue Carrefour et j'ai tout de suite été fâchée par la catégorisation "fille" ou "garçon". D'autant plus que ma fille n'a pas vraiment de type de jouet fétiche, ni vraiment poupée, ni vraiment voiture (pour rester dans les genres)donc c'est un casse-tête pour savoir quoi lui prendre ! Je pense opter pour un mix des deux, comme j'ai toujours fait, genre un garage et une poussette :) Et surtout des livres et des jeux de société, c'est ce qui lui plaît le plus.
    Je suis moi aussi contre les jouets ménagers, non pas parce que je trouve ça sexiste (quoique tous les aspirateurs et fers à repasser sont roses) mais parce que j'estime que les tâches ménagères font partie du quotidien et qu'on peut très bien se servir des objets normaux. Ma fille veut nous aider à passer l'aspirateur ? Je le lui laisse quelques minutes pour qu'elle s'amuse avec. Elle veut nettoyer la table ? Je lui file une éponge et un torchon. Je fais le repassage le soir devant la télé donc elle ne m'a encore jamais demandé mais quand elle sera assez grande, elle pourra repasser les mouchoirs et les serviettes si elle veut, comme ma mère le faisait avec moi. A 2 ans, elle met la table toute seule, en prenant chaque couvert l'un après l'autre, elle n'a pas de dînette. Il n'y a pas besoin d'acheter des versions miniatures pour apprendre aux enfants à s'occuper de la maison.

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  13. Tu me mets un doute, j'ai reçu le catalogue mais je ne me souviens pas du tout de cette couverture :) je vérifie ce soir !
    ici ma fille ne fait pas gaffe et d'ailleurs ne sélectionne jamais un jouet genre ménage ou autre mais pages filles ou garçons, elle s'en fiche, un jouet est un jouet :)

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    1. Pour l'instant, elle a choisi un micro pour chanter (au secours!) et une tente (on n'aura jamais la place)

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  14. Je pense que si on éduque ses enfants avec des valeurs de parité et d'égalité des sexes, aucun jouets ne peut devenir réellement dangereux pour nos petits bouts, plus perspicaces qu'on ne le croit. J'ai, par exemple, moi-même, étant enfant, porté multiples déguisements de princesse, infirmière, mariée, même. Ce qui ne m'empêche absolument pas d'être féministe dans l'âme. J'ai eu, comme nombreuses autres petites filles, des faux fers à repasser, des aspirateurs miniatures. Ce qui m’intéressait dans ces objets, c'était surtout la "machine" en elle-même et son fonctionnement beaucoup plus que le fait de "faire comme maman". Par contre, ce qui me répugne actuellement, c'est le peu de diversité dans les Barbies. Avant, (année 90 à 2006, à peu près), ces poupées existaient dans multiples couleurs de peau, cheveux et traits de visage. J'ai été choquée en me rendant dans un magasin de jouet récemment de voir que le rayon était uniquement composé de blondes aux yeux bleus avec toutes le même visage et des vêtements roses ou mauves.

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  15. Bonjour Sophie,

    Les équipes d’Oxybul éveil et jeux ont lu avec un grand intérêt votre article posté dimanche au sujet de notre catalogue de Noël. Nous entendons votre point de vue et sachez que nous prenons en considération l’ensemble de vos remarques au sujet de nos produits et de leur exploitation sur notre catalogue.

    Lorsque nous construisons notre offre produit, nous nous efforçons de ne pas enfermer les enfants dans des stéréotypes liés au genre.
    Pour preuve, le sexe de l’enfant n’est pas un critère de recherche sur notre site alors qu’il l’est chez la quasi-totalité des marchands de jouets.

    Pour autant, il est un moment dans le développement de l’enfant où il se construit par l’imitation : l’enfant reproduit les gestes de papa ou maman, et par cette imitation revit des situations du quotidien, ce qui lui permet d’exprimer ses émotions, de s’approprier les règles du monde qui l’entoure, et de construire ainsi son identité. A ce stade de développement, typer le jouet « fille » ou « garçon » peut donc faciliter l’identification de l’enfant à l’adulte qu’il prend en référence.

    C’est l’avis des experts de l’enfance avec lesquels nous travaillons pour construire notre offre. Nous nous appuyons sur leur expérience terrain et leurs connaissances des étapes de développement de l’enfant qui nous garantissent de proposer des jeux répondant aux plus près aux rythmes et aspirations de l’enfant. Ce sont des éducateurs de jeunes enfants, des puéricultrices, orthophonistes, pédiatres.

    Pour en savoir plus, suivez ce lien sur notre site Graine de Curieux http://www.grainedecurieux.fr/enfant/jeux-et-jouets/pages/jeux_de_filles_jeux_de_garcons_la_mixite_au_c%C5%93ur_du_jeu.aspx

    Au sujet de notre choix de couverture, notre parti prix créatif est d’évoquer l’esprit de Noël, de l’imaginaire et de l’enchantement. Chacun des deux enfants présents sur cette couverture se créent sa propre histoire dans des déguisements taillés pour de grands rôles. Tour à tour, princesses, chevaliers, arlequins ou pirates, l’invitation à se glisser dans la peau de leurs personnages préférés est offerte à tous les enfants, filles comme garçons.

    Un grand merci pour vos remarques, qui nous encouragent à moins présenter les jeux par un enfant de tel ou tel sexe, mais plutôt sous forme de situations d’interactions entre enfants de différents sexes. Ce que nous mettrons en œuvre dans nos prochaines publications.

    Toute l'équipe d'Oxybul éveil et jeux

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  16. Merci pour cette réponse.
    Néanmoins, je reviens sur plusieurs points:
    - Vous n'évoquez pas le sujet des costumes d'infirmière et de docteur.Avez-vous bien conscience qu'en agissant de la sorte vous créez un conditionnement inconscient chez les enfants? La preuve en est, ma petite fille qui a refusé de choisir le costume de docteur car "pour les garçons".
    - Le jeu de société dont le but est d'aller danser avec le prince pour les filles et de trouver le trésor pour le garçon a-t-il été lui aussi "développé par vos experts"? Ici, on n'est pas dans l'imitation mais le stéréotype
    - Vous dites que la couverture représente des enfants, qui, "tour à tour sont princesses, arlequins ou pirates". Ce n'est pas ce que véhicule la couverture. Il y'a aurait eu une malle avec plusieurs costumes différents cela aurait été le cas. Mais ici, ce qui est montré ce n'est pas différents personnages mais 2. Une princesse et un pirate. Point

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  17. Il faut tout de même avouer qu'Oxybul a eu le courage de fournir rapidement une réponse argumentée et courtoise. Que cela ne nous empêche malgré tout pas de la critiquer... pour les costumes docteur infirmière en effet l'exemple est frappant. En plus c'est dommage: en en "interdisant" aux garçons d'acheter des costumes d'infirmier et aux filles des costumes de doctoresse on se prive d'un chiffre d'affaires car "par imitation" certains garçons voudront être infirmiers et certaines filles doctoresses !
    par contre s'il y a des costumes drag queen (je n'ai pas encore reçu le catalogue, moi) ils ne peuvent qu'être dans la section "garçons"...
    ;-)

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  18. Je ne suis pas d'accord avec la phrase "l’enfant reproduit les gestes de papa ou maman". Les enfants reproduisent les gestes de leurs deux parents ou de leurs aînés si on ne les enferme pas dans un rôle. Mon petit frère et les autres petits frères de mes amiEs commandaient des barbies à noël pour faire comme nous, nous étions leurs exemples.
    Et franchement vu ce qu'on peut lire comme stupidités dans les avis d'"expert" ou d'"éducateur" éduqués il y a 50 ans, il faut exercer son esprit critique. C'est trop facile de sa cacher derrière.

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