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mercredi 10 octobre 2012

Octobre rose


J’ai travaillé pendant 11 ans dans une grosse société à population majoritairement féminine.

Indirectement, j’ai donc été confrontée de manière beaucoup plus proche et fréquente à un fléau ravageur : le cancer du sein.

Ce que je n’envisageais jusque là que comme des statistiques abstraites, a soudainement pris corps sous mes yeux. Ces chiffres sont devenus des collègues, des supérieures, des copines frappées de plein fouet. Autant de vies brisées, d’amputations, de victoires, de rémissions.

1 femme sur 8 ça ne paraît pas beaucoup. Sur une entité de 300 femmes comme la mienne, cela représentait 37 personnes. 37 visages qui disparaissent soudainement des effectifs. Certaines sont revenues, plus battantes que jamais, d’autres pas. Une injustice intolérable.

C’est pour toutes ces raisons que j’ai décidé de relayer aujourd’hui l’initiative de l’Institut Curie « Octobre Rose ». Initié il y a 20 ans pour faire prendre conscience aux femmes de l’importance du dépistage du cancer du sein, Octobre rose est devenu en France une opération nationale de sensibilisation pour la lutte contre le cancer.  C’est à cette occasion que les acteurs engagés comme l’Institut Curie se mobilisent pour soutenir la cause, informer le public et ainsi tenter de changer le regard sur la maladie.

Du 1er au 31 octobre, Radio Curie, web radio unique en France, émettra en continu depuis l’Institut Curie pour informer sur les cancers du sein. Recherche, diagnostic, traitements, après-cancer, témoignages… où en est-on ? Cette radio à vocation informative et interactive, abordera toutes les questions que se posent les patientes, leurs proches et le grand public : peut-on prévenir le cancer du sein ? qui sont les femmes à risque ? quel rôle pour les proches ? comment se déroule l’après-cancer ?

Une initiative à relayer !

Pour en savoir plus :

2 commentaires:

  1. Ne pas oublier , nous pouvons un jour ou l'autre l'avoir.

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  2. Je fais une mammo tous les ans depuis mes 22 ans, c'est à dire depuis 30 ans. Je m'étais décelé moi même des grosseurs dans le sein gauche. Il s'agissait d'adénomes bénins, et il a donc été décidé de ne pas y toucher, vu mon jeune âge et mon désir de maternité, qui pouvait, les "faire disparaître". Ils n'ont pas disparu mais n'ont pas évolué non plus. Juste surveillés. Après mes 40 ans et ma dernière grossesse, l'un des deux adénomes présents se met à grossir. On ponctionne. C'est bénin, mais par précaution et vu mon âge, on décide de les retirer. Ce qui est fait. L'analyse post opératoire ne donne rien. 1 an plus tard, nouvelle mammo et nouveaux adénomes. J'ai des seins dits "noduleux" donc on laisse tel quel : on les ponctionne tout de même par précaution, toujours pas de signe cancéreux, mais cette fois on décide de les laisser à cause même de la consistance du sein et afin d'éviter les multi-cicatrices. Ce récit pour dire que l'auto-palpation est nécessaire A TOUT AGE. Qu'une mammographie à 40 ans, c'est insuffisant. Il faudrait en faire une de précaution avant, même si elle n'est pas prise en charge. C'est une démarche qui peut sauver une vie. Que le cancer du sein est aujourd'hui l'un des mieux soignés. Bien sûr, je compatis à l'angoisse de toutes celles qui traversent l'épreuve, et leur dis "courage" ! Mais à toutes celles qui sont un peu négligentes, quelle qu'en soit la raison, je conseille vivement de ne pas attendre la quarantaine pour s'inquiéter de leurs seins.

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