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dimanche 26 août 2012

2 kilos de plume, 2 kilos de plomb



J’ai pris 2 kg en vacances. Pas de quoi en faire un post, hein, surtout pour quelqu’un qui se dit féministe. Pourtant ce truc m’obsède et je n’en suis pas fière.

2 kg ce n’est rien, même pas sûr que ceux qui m’entourent l’ont remarqué. Moi je les ai sentis venir sournoisement pendant les vacances, s’installer confortablement sur le haut de mes bras, mon ventre, mes cuisses et je ne vois qu’eux. Chez celles qui grossissent harmonieusement, ces 2 kg se seraient répartis poliment sur toutes les parties du corps, à pas de loup. Chez moi, tout se concentre grossièrement sur le haut : haut des bras, haut des jambes, rendant la dysharmonie encore plus flagrante. Petits poignets tout fins puis bras mollassons, mollets élancés puis cuisses criblées de cellulite. Un magazine féminin aurait eu sans doute une réponse à ça en me rangeant dans un type de morphologie déterminé avec moult explications pseudo-scientifiques et régime à la clé. Pas sûr que ça m’aurait consolé. De toutes façons, je ne les lis plus.

J’ai eu la révélation  de ces 2 kg en tombant sur une photo de moi prise en maillot de bain cet été. Impitoyable cliché sur lequel auquel stratagème n’a eu de prise. J’ai eu beau tester tous les filtres Instagram disponibles, même ceux qui arrangent les pires teints blafards ou estompent les rides perfides, pas moyen d’effacer cette cellulite rebelle ou d’aplanir ce ventre insolent. Même la technologie n’a rien pu pour moi.

Depuis une semaine, je lutte contre moi-même dans une espèce de schizophrénie corporelle. Chaque matin depuis mon retour, je me pèse et malgré les courgettes ingurgitées, le coca supprimé, les bonbons évincés et les km courus, mon poids ne bouge pas d’un gramme. Je ressens une rage démesurée contre ce corps qui m’échappe et sur lequel je n’ai pas de prise, une envie féroce de lui montrer qui est le maître et de gagner ce bras de fer. Mais à chaque pesée il me nargue, me renvoyant au visage mes efforts inutiles. En redescendant de la balance, j’imagine alors tous les sacrifices que je consentirai dans la journée pour reprendre le dessus. Je m’extrais du moment présent et je suis déjà dans l’après. Dans la journée, j’essaye de visualiser ce poids en moi : 2 kg de plomb, 2 kg de plumes…

Hier, en rangeant des photos, je suis tombée sur une photo de moi en maillot de bain datant d’il y a 15 ans. Je devais avoir 5 kg de moins que maintenant et pourtant tout était différent. En m’attardant sur le cliché, je détaillais avec avidité mes bras galbés, mes cuisses dépourvues de cellulite, ma taille si fine. Une taille 36 sans aucun effort. Dire qu’à l’époque j’étais complexée et déjà dans la détestation de moi-même…

Enfant, j’ai toujours été maigre. Manger était un calvaire et je me revois dans la cuisine, ma mère me nourrissant à la cuillère « allez, encore une bouchée ». Désormais, le mot « bouchée » me donne des hauts le cœur. Je me souviens de mon grand-oncle qui rassurait ma grand-mère, inquiète devant mes refus de m’alimenter « Qu’est ce qu’elle aime manger ? Du saucisson ? Et bien laissez la manger du saucisson et fichez lui la paix! ». A l’adolescence, j'ai découvert sans préavis le plaisir de manger. Je dévorais, dans des quantités inadaptées à ma corpulence, et mangeais 2 fois plus que mes petits copains tout en pesant 22 kg de moins que ma taille. Je n’avais pas de balance et affichais un poids insolent tout en m’alimentant de manière totalement diététiquement incorrecte.

La première fois que j’ai perdu l’envie de manger, c’était suite à une rupture amoureuse très douloureuse suivie de l’annulation d’un mariage. Je pesais alors 50 kg pour 1m77 et flottais piteusement dans mon 36. Mes cuisses étaient creusées, mes joues anguleuses, mes seins fantomatiques. La maigreur extrême a depuis toujours été associée aux périodes douloureuses de ma vie. Je revois encore le regard effrayé et empli de pitié de mes collègues face à ma silhouette de fantôme qui criait ma tristesse alors que je tentais de donner le change.

J’ai acheté ma première balance à l’âge de 31 ans soit 6 mois après l’emménagement avec mon futur mari. Le détonateur a été une parole cinglante lancée par un de mes meilleurs amis (qui ne l’est plus depuis mais pour d’autres raisons) « tiens, j’ai vu machin qui t’a croisée dans la rue l’autre jour. Il m’a dit « waouh, qu’est ce qu’elle a grossi » ». Moi qui ne me pesais jamais, je décidai alors d’investir pour la première fois dans une balance. Le verdict a été sans appel : +5 kg. Le prix de la sérénité, du bonheur et des plats cuisinés industriels (je ne savais à l’époque même pas cuire un œuf). Depuis ce jour, je me pèse quotidiennement par peur que mon corps m’échappe et que les kilos s’accumulent sans que je m’en rende compte. Et j’ai perdu l’insouciance dans mon rapport au corps.

Hier, dans le métro qui arrivait, j’ai aperçu le reflet de ma silhouette floutée par la vitesse dans le wagon. J’ai bien aimé celle que j’ai vue, une forme toute en courbes, dans une robe rouge pétard. Puis je me suis dit que la femme que je serai dans 15 ans trouverait sans doute jolie celle que je suis aujourd’hui. Dommage d’avoir toujours un train de retard…

29 commentaires:

  1. Première chose à faire : ne pas se peser plus d'une fois par semaine, sinon on devient en effet obsédée !

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  2. Moi aussi j'ai pris 2 kg. Par contre j'essaye de ne pas y penser, de manger équilibrée enlever le petit rosé du soir et surtout ne pas me peser avant 15 jours. Le pire est quand il devient fixation.

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  3. Une seule vérité en la matière, et qui s'énonce simplement: recettes / dépenses. Les cyclistes aussi combattent les adipocytes. Mais pour d'autres raisons que l'esthétique !
    Bicycle Dietetic Man

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    1. J'ai toujours été nulle en gestion, tout s'explique!:-)

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  4. Et bien moi aussi je suis revenir avec deux kilos (et pas dans mes valises)et moi aussi, je regarde toujours les photos d'avant avec nostalgie et aussi consternation devant ma bêtise de me trouver pas à mon gout. Depuis enfant,j'essaye de rééquilibrer la balance (au sens propre et figuré), c'est devenu une seconde nature, mais dur dur quand on est une grande gourmande et éreintant aussi.

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  5. c'est ça !! ON A TOUJOURS UN PUTAIN DE TRAIN EN RETARD !! Mais ton caractère habille ton corps ! Tu as l'air d'être une nana au top !!!

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  6. Cette année j'ai fait tout à l'envers, j'avais beaucoup minci en hiver sans faire d'effort et une fois arrivée en été, à l'heure où tout le monde fait gaffe à sa ligne pour être canon en maillot, mois j'ai pris 6 kilos. Normalement j'aurais arrêté là les dégâts mais je ne sais pas pourquoi cet été j'en ai eu absolument rien à foutre (peut-être en réaction à des dizaines d'été de privations...) et je pense avoir rajouté 2 ou 3 kilos en plus au final mais je ne me suis même pas pesée et je m'en fous toujours autant, je sais que je vais me reprendre dès la rentrée et au moins j'aurai profité de tout ce qui tentait mon palais durant la belle saison... Voilà, si ça peut te déculpabiliser...

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  7. moi je n'attendrai pas 15 ans pour dire que comme tu es je te trouve jolie et c'est putain de 2 kilos vont pas non plus changer le cours de ta vie

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  8. C'est important de ne pas se peser tous les jours pour ne pas laisser la balance dicter l'humeur de la journée... Mais on peut pendant quelques jours noter ce qu'on mange pour faire le point et voir si par moment on mange trop, ou sans avoir faim. Souvent, 2 kilos pris en vacances repartent aussi vite qu'ils sont venus (mais pas en une semaine ;-))

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    1. Je vais essayer de le faire mais c'est pas gagné!:-) merci pour ces conseils!

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  9. Délicat le rapport à soi, à son corps et à l'image de soi. Quelque chose me dit que balance ou pas balance, ça ne changerait pas grand chose...
    Pendant des années, je me suis vécue comme grosse. Je suis considérée comme grande et je me suis toujours vécue comme gauche et lourde. Je rêvais d'être gracile et longiligne mais c'est raté, ma morphologie me renvoie plutôt au callipyge...L'hérédité, mes comportements alimentaires et autre font que j'ai tout ce que je trouve moche (cellulite et les autres gracieusetés). Même si j'étais à un poids "plume", cela ne changeait rien. Depuis quelques temps, je commence à être plus sympa avec mon corps et surtout surtout j'ai intégré qu'il ne détermine pas qui je suis (mince = aimable? ronde = paria?). Je crois qu'on est en train de se réconcilier.
    Et puis, j'aime manger, boire, cuisiner, les repas sans fin et les grandes tablées, goûter à tout en faisant le marché.
    J'ai une balance que j'utilise parfois, un jean "étalon" mais cela fait un moment que je ne l'ai pas essayé. Je suis comme je suis. J'ai l'apparence que j'ai. Mais je suis sure d'une chose, la personne que je suis se trouve ailleurs que dans mon apparence et mes rondeurs moelleuses (bon, ok, mollassonnes...)

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    1. C'est toi qui es dans le vrai. Quand j'ai réussi à atteindre un poids qui correspondait à mon idéal, forcément trop ambitieux, mes complexes se déplaçaient ailleurs (une fois l'euphorie du sentiment de maitrise de mon corps passé). C'est fou car moi qui te connais "en vrai" je ne te vois pas du tout de la façon dont tu te décris! je vois une grande jeune femme élancée, délicate et enjouée, rien à voir le "gauche et lourde" dont tu parles!

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    2. C'est toi qui es dans le vrai. Quand j'ai réussi à atteindre un poids qui correspondait à mon idéal, forcément trop ambitieux, mes complexes se déplaçaient ailleurs (une fois l'euphorie du sentiment de maitrise de mon corps passé). C'est fou car moi qui te connais "en vrai" je ne te vois pas du tout de la façon dont tu te décris! je vois une grande jeune femme élancée, délicate et enjouée, rien à voir le "gauche et lourde" dont tu parles!

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    3. Comme quoi, la relation à soi est toute aussi compliquée que la relation aux autres...Et chacun se voit au prisme déformant de ses propres vulnérabilités (donc définitivement différemment de la manière dont les autres personnes nous perçoivent):-)
      Ben on n'est pas rendues, c'est moi qui te l'dis ;-))

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  10. C'est toi qui es dans le vrai. Quand j'ai réussi à atteindre un poids qui correspondait à mon idéal, forcément trop ambitieux, mes complexes se déplaçaient ailleurs (une fois l'euphorie du sentiment de maitrise de mon corps passé). C'est fou car moi qui te connais "en vrai" je ne te vois pas du tout de la façon dont tu te décris! je vois une grande jeune femme élancée, délicate et enjouée, rien à voir le "gauche et lourde" dont tu parles!

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  11. Les médecins jouent également un rôle très actif dans l'apprentissage de l'examen permanent de son corps et de la haine de soi.
    Mon pédiatre m'a dit à 11 ans de me " surveiller " ( alors que je n'étais pas en "surpoids" et sans que je lui demande quoi que ce soit )
    Le dressage pour être considérée b***able commence très tôt.

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  12. Cela veut-il dire que tu fus un temps anorexique ou non ? Étais-tu consciente de ta maigreur ?

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    1. Non je n'ai jamais été anorexique, ni consciente de ma maigreur. C'est en regardant les photos maintenant que je me rends compte de cela.

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  13. On a toujours un train de retard effectivement. Comme toi, je regarde les vieilles photos avec nostalgie sauf que moi, j'ai pris 30kg depuis et non 5 !
    Comme je ne supporte pas les régimes (rien de tel pour me déprimer et me rendre boulimique), j'ai décidé de rattraper le train et de me sentir bien dans ma peau, là, tout de suite ! Je suis sûre que tu peux le faire aussi ;)

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    1. C'est rassurant ce que tu racontes là! J'ai encore un peu de travail de lâcher prise à faire de de côté là, comme arrêter de me peser tous les jours! la route est longue vers la sérénité!

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  14. Je lis ton billet et je me reconnais un peu. Enfant, j'étais très maigre, je mangeais très peu (du saucisson et du fromage), ma mère s'inquiétait mais fort heureusement le médecin l'a rassuré : j'étais en forme, oui, je dormais bien, oui, d'excellentes notes à l'école, oui - j'étais toujours gaie, joyeuse. J'ai commencé à manger normalement après mon opération de l'appendicite à 13 ans (j'ai pris 9 kg et 11 cm en quatre mois). Je me souviens qu'on me surnommait "l'éthiopienne" ou le "coton-tige" et en regardant les photos, je comprends mieux !
    Puis, j'ai atteint un poids que j'ai maintenu pendant très longtemps jusqu'à l'âge de 27 ans (51 kg) où j'ai fait une grosse anémie et j'ai perdu 7 kg. Je les ai repris mais j'avais perdu une taille de poitrine (jamais revenu), et surtout je suis passée au 36. Et puis, les années ont passé et une nouvelle opération et hop 6 kg en moins, mais là j'ai repris très vite, et j'ai un peu déchanté, à nouveau moins de poitrine et surtout mes jolies fesses sont devenues flasques et la méchante cellulite s'est pointée avec en plus l'interdiction de faire du sport !
    Et pour la première fois de ma vie, j'ai pris presque 4 kg pendant l'hiver ! un choc .. j'ai honte d'en parler car je suis considérée comme mince, donc c'est ridicule .. sauf que justement, comme toi, dès qu'on prend du poids, ça se voit et surtout ce n'est jamais là où on le voudrait !!

    Je ne rentrais plus dans mes pantalons, donc j'ai racheté des pantalons et je n'arrivais pas à perdre, il faut dire que l'hiver je mange beaucoup (et l'été normalement peu) mais là le printemps a été pourri donc j'ai continué à manger des gratins, etc.

    Et puis, fort heureusement, j'ai décidé de ne plus y penser, et je me suis concentrée sur mes vacances, etc. J'ai aussi repris un chien (mon chiot a 6 mois) et rien que ça, ça a du jouer. J'ai reperdu au fil des mois tous les kg en trop, et j'ai repris mon poids de forme.

    Je pense que c'est du en partie à mon régime thaï (j'étais en Thailande pendant 5 semaines) et surtout au fait que tous les jours je promène mon chien, ce qui équivaut à 1h15 de marche quotidiennement. J'avais arrêté au décès de mon ancien chien il y a un an, et un boulot assis, pas de sport, les gratins, le temps morose, etc. L'immobilité y était je pense pour beaucoup.

    Donc, je te comprends range ta balance dans un placard (je l'ai fait), et mange en te faisant plaisir, mais évidemment en faisant un tri, sans trop de pression et fais du sport ou de la marche marche, toujours quelque chose qui te plait. Il fait encore beau et chaud, donc profites-en !

    dixit le coton-tige ;)

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    1. Merci pour ce témoignage dans lequel je retrouve beaucoup de points communs! J'ai repris la course dimanche dernier avant de reprendre la Zumba en septembre!Ca va me faire du bien, physiquement et mentalement!

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  15. Oh j'ai mal pour toi à te lire... Je suis passée par ce genre de choses, à me peser tous les matins (à jeun-nue-après avoir fait pipi), quand j'étais ado. Maintenant je n'ai plus de balance et je ne m'en porte pas plus mal, OK je suis ronde avec un IMC à la limite du surpoids mais je suis en bonne santé et je préfère de loin mettre mon énergie à me sentir belle comme je suis maintenant qu'à tenter de mincir à tout prix. Mais je sais que le chemin est long pour s'accepter, et qu'on ne part pas toutes du même endroit... Et j'ai pensé à toi en lisant ce billet http://au-temps-pour-soi.over-blog.com/article-le-jour-ou-j-ai-decide-de-me-trouver-belle-109440662.html
    Douces pensées

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  16. Tu as raison, l'énergie investie dans cette quête perdue d'avance serait tellement utile investie ailleurs...mais c'est vraiment un truc qui me dépasse, comme une sorte d'addiction dont je ne suis pas très fière. Merci pour le lien vers cet article : rassérénant!

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  17. Bonsoir Sophie,

    Je me retrouve dans ton témoignage...la course et la zumba devrait t'aider

    Depuis que mon conjoint me sert de balance çà va beaucoup mieux : .. la dernière fois que je lui ai annoncé que je voulais faire un régime...il m'a répondu que se serait dommage que je perde du poids (même si mon 42 me classe dans la catégorie...jolie poire...)

    N'oublie pas ce que François Truffaut faisait dire à son héros dans "l'homme qui aimait les femmes", chez les femmes il y a les petites pommes et les grandes tiges, çà aide à déculpabiliser

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